La semaine foot en un coup d'œil
Rédaction en ligne
jeudi 03 mai 2012, 12:36
Entre le Sporting d'Anderlecht qui se rapproche du titre, le Real qui décroche les lauriers et Marseille qui retrouve la victoire, même la semaine est agitée avec le foot. Par Vincent Joséphy
Le pas décisif de la semaine
Si certains supporters anderlechtois avaient espéré en début de semaine pouvoir compter sur le coup de pouce du Standard pour se porter (mauves) pâles au boulot ce jeudi matin après une nuit de libations liées à un nouveau sacre, c'est rapé ! Mardi, les vilains Rouches, qui doivent encore se déplacer au parc Astrid en fin de parcours pour tenter d'y défendre avec une ardeur toute liégeoise leur… inutile 5e place, ont en effet été incapables d'arracher un deuxième succès dans ces playoffs 1 au stade Jan Breydel.
Les champions de la semaine
Si les Mauves ne sont pas encore champions, la soirée de mercredi a permis à deux équipes elle aussi mythiques de le devenir officiellement, sans la moindre surprise d'ailleurs.
Aux Pays-Bas, d'abord, l'Ajax a fait honneur à son statut de champion plus que virtuel en alignant face à la redoutable formation de VVV Venlo un 13e succès consécutif qui lui offre un deuxième sacre de rang. S'il n'a pas marqué son 8e but de la saison (mais il a frappé le montant à deux reprises), le capitaine belge des Amstellodamois, Jan Vertonghen, a un nouvelle fois fait parler de lui avant de vraisemblablement s'en aller franchir la Manche comme Thomas Vermaelen ou bien d'autres avant lui, peut-être pour rallier Tottenham, Newcastle, Arsenal ou Manchester City.
A
quelques centaines de kilomètres de là, à Bilbao, c'est le Real qui a savouré à
sa juste valeur le 32e sacre de son histoire, le premier depuis quatre ans et
la mainmise du Barça de Guardiola sur cette Liga plus que jamais à deux
vitesses.
Dans la
foulée de la correction infligée par les Catalans à Malaga grâce à un nouveau
triplé de Lionel Messi (46 buts en Liga, 68 buts au total, ce qui lui permet de
dépasser le légendaire Gerd Müller sur une seule saison), le Real n'a pas
tremblé pour arracher un succès facile et jamais contesté avant de faire se
soulever ses supporters et toute une ville, assoiffés de revanche.
Si Cristiano Ronaldo (qui a marqué mais aussi raté un
nouveau péno) n'a pas pu s'empêcher d'y aller d'un sympathique petit bras
d'honneur en direction d'un adversaire l'ayant un peu trop chambré (on ne se
refait pas), José Mourinho, après avoir été porté en triomphe par ses joueurs,
a davantage fait dans la sobriété, dans la joie intérieure après ce qui
constitue toute de même le 7e titre de champion de sa carrière dans une 4e
compétition majeure différente, « assurément le plus difficile
d'entre tous », selon lui.
« Ce titre, on l'a mérité car on a dû se battre comme des
diables pour aller le chercher, au forceps », a expliqué le Portugais avant, évidemment, de lancer
une nouvelle petite pique vis-à-vis de son rival catalan. «
Le Barça aussi s'est efforcé de gagner tous ses matches, même s'il a eu
quelques penalties discutables. C'est un grand adversaire, qui essayé de
pousser la rivalité avec nous aussi loin que possible. C'est un club de grande
tradition, je pense donc qu'eux aussi savent que nous avons mérité cette Liga.
»
Déjà focalisé sur le gain de la Coupe, Guardiola a
confirmé du bout des lèvres, mais a lui aussi lâché une phrase pleine de
sous-entendus nauséabonds en conférence de presse. «
Le Real mérite d'être champion, mais nous avons aussi tu beaucoup de choses. » Bon, les gars, on se calme, et, comme
le dirait Mèmè Tchité sous-titré, on wèglewa cela balle au pied la saison
prochaine. Ah non, au fait, Guardiola sera parti, le« Mou » devrait se promener. Elle va
nous manquer, cette rivalité.
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