samedi 23 juin 2012

VIVE LES VACANCES!!!

L'année scolaire terminée, on ferme ce blog. En septembre on commencera la préparation de l'échange avec la France et, bien sûr, un noveau blog que, je l'espère bien, sera plus participatif!!!
Allez, bonnes vacances, reposez-vous bien. On se retrouve en septembre!
Et bonne chance à ceux qui s'en vont pour continuer leurs vies ailleurs. Bonne continuation d'études. Vous allez nous manquer. 

jeudi 21 juin 2012

SIGNE QUE LA CRISE NE TOUCHE PAS LA BELGIQUE??? (Lisez la fin de l'article)

La Belgique est le pays le plus embouteillé

Rédaction en ligne
jeudi 21 juin 2012, 06:21

Les automobilistes perdent le plus de temps dans les embouteillages en Belgique que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord.

 
© Le Soir (Alain Dewez)
Les bouchons à Bruxelles et Anvers sont plus importants qu’à New York, Paris ou Londres. Il n’y a qu’à Milan que les problèmes de trafic sont plus aigus. C’est ce qui ressort d’une étude américaine.
Le fournisseur international d’informations sur le trafic Inrix a, selon ses dires, étudié les déplacements de quelque 100 millions d’automobilistes via leur GPS.
Il en ressort que les conducteurs belges ont perdu l’an dernier en moyenne 55 heures dans les embouteillages, soit plus que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord. Un trajet en Belgique dure en moyenne 21 % plus longtemps lorsqu’il est effectué aux heures de pointe, en semaine.

Bruxelles et Anvers les plus touchées

Les villes les plus touchées en Belgique sont celles de Bruxelles et d’Anvers. On y perd en moyenne, sur base annuelle, respectivement 72 et 71 heures dans la circulation. Il n’y a qu’à Milan, en Italie, que la situation est pire. Gand, Charleroi et Liège complètent le Top 5 des villes belges où il y a le plus de ralentissements.
Inrix estime encore que le plus gros point noir du trafic en Belgique se situe le vendredi entre 16h00 et 17h00 à Anvers. À ce moment, un automobiliste voit son temps de parcours rallongé de 40 % en moyenne.
Les chercheurs ont aussi établi un lien entre les embouteillages et l’économie. Ainsi, les files ont diminué à l’échelle mondiale de 15 %. En Europe, la baisse est principalement constatée dans les pays qui ont été le plus durement touchés par la crise, comme le Portugal (-49 %), l’Irlande (-25 %) et l’Espagne (-15 %). En Belgique, on a observé une diminution de 3 %.
« L’engorgement du trafic routier est un indicateur économique excellent qui nous montre si les gens vont au travail, si les entreprises livrent des produits et si les consommateurs dépensent », précise Inrix.
(Belga)

lundi 18 juin 2012

MERCI POUR LES GRECS (ET AUSSI POUR LES ESPAGNOLS) MAIS MERKEL RESTE CORIACE!


Di Rupo d’accord pour donner « un peu de respiration » aux Grecs

Rédaction en ligne
lundi 18 juin 2012, 14:44

Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, s’est montré favorable lundi à un léger assouplissement du programme d’ajustement imposé à la Grèce, mais a exclu une renégociation en profondeur.

Di Rupo d’accord pour donner « un peu de respiration » aux Grecs
©Belga
Le Premier ministre Elio Di Rupo pense qu’il faut donner « un peu de respiration » aux Grecs asphyxiés par l’austérité. Mais il a exclu une renégociation en profondeur. « Nous devons rendre la politique de rigueur soutenable », a-t-il déclaré au micro de quelques radios et télévisions. « Il faut à la fois obliger les Grecs à faire les réformes » et « leur donner de l’espace, un peu de respiration », a-t-il dit.
Dès dimanche soir, Didier Reynders s’était déclaré favorable à l’octroi d’un délai à Athènes pour lui permettre de ramener son déficit dans les clous européens, comme l’a proposé la Commission européenne fin mai pour l’Espagne. Il existe « une marge de dialogue possible sur les délais de mise en œuvre » du mémorandum conclu entre Athènes et ses créanciers internationaux, estime M. Reynders, qui ne veut pas pour autant donner un « chèque en blanc » à Athènes.
Si Di Rupo (PS) et Reynders (MR) sont sur la même longueur d’onde concernant la Grèce, le ministre des Finances Steve Vanackere (CD&V) s’est démarqué en annonçant qu’il n’était pas partisan d’un assouplissement du calendrier des réformes imposées à la Grèce. « Pourquoi devrions-nous retarder sa mise en œuvre », a-t-il soulevé sur la VRT, « ne pas s’attaquer maintenant aux problèmes n’est pas une option » a-t-il ajouté.
La position du gouvernement a donc encore besoin d’être affinée.

avec Belga

samedi 16 juin 2012

AUX CHAMPIONNATS D'ATHLÉTISME DE BELGIQUE


Kevin Borlée pulvérise le record de Belgique du 400m

PHILIPPE VANDE WEYER
samedi 16 juin 2012, 19:37

Kevin Borlée a ébloui la journée des qualifications des championnats de Belgique d’athlétisme. En 44.56, il a pulvérisé le record de Belgique du 400 m que détenait… son frère Jonathan en 44.71.

Kevin Borlée pulvérise le record de Belgique du 400m
Kevin Borlée © Belga
Le ciel était plombé, il ne faisait pas chaud-chaud et le vent faisait des siennes. Tout cela n’a pas empêché Kevin Borlée de mettre un grand coup de pied au record de Belgique du 400 m, ce samedi, lors des séries des championnats de Belgique au stade Roi-Baudouin, à Bruxelles.

Les meilleurs européens sur 400 m

44.33 Thomas Schönlebe (RDA) 1987
44.36 Iwan Thomas (GBr) 1997
44.37 Roger Black (GBr) 1996
44.37 Mark Richardson(GBr) 1998
44.46 Leslie Djhone (Fra) 2007
44.47 David Grindley (GBr) 1992
44.50 Erwin Skamrahl (RFA) 1983
44.50 Derek Redmond (GBr) 1987
44.56 Kevin Borlée 2012
44.56 Tim Benjamin (GBr) 2005
44.56 Johan Wissman (Suè) 2007
En 44.56, le médaillé de bronze des derniers Mondiaux de Daegu, qui courait sans opposition, a pulvérisé la meilleure marque nationale détenue par son frère Jonathan depuis l’Euro de Barcelone, en 2010, en 44.71. Quinze centièmes gagnés pour se hisser au troisième rang des meilleurs performeurs mondiaux de l’année derrière l’Américain LaShawn Merritt (44.19) et le Dominicain Luguelin Santos (44.45) et se positionner tout devant à un mois et demi des JO.

9e meilleur européen de tous les temps

Meilleur Européen 2012, il est également aujourd’hui 9e coureur du Vieux Continent de l’Histoire.
« Même si je ne m’attendais à sortir ça ici, c’est un chrono qu’on recherchait depuis un petit temps et que je voulais absolument réaliser avant les Jeux, dit-il. Mais ce n’est pas toujours facile de transférer à la compétition ce qu’on fait à l’entraînement. J’étais venu à ces championnats avec l’intention d’y aller. Je me sentais bien et je me suis concentré sur mon relâchement et mes différentes parties de course. »
Sa performance l’a aussi définitivement rassuré après sa sortie moyenne à Eugene, il y a quinze jours, où il avait dû se contenter d’un chrono de 45.61, et l’erreur qu’il avait commise en sortie de virage sur 200 m, la semaine dernière, à Villeneuve d’Ascq.
« J’espère que j’aurai bien récupéré pour la finale de demain (dimanche) même si aller plus vite ne sera pas très important ! »
Le premier à le prendre dans ses bras à l’arrivée, Jonathan Borlée, qui allait, quelques heures plus tard remporter sa série du 200 m en 20.51, n’avait visiblement aucun regret d’avoir abandonné son record à son frère, que du contraire. « Je savais qu’il en était capable. Quand on dit que ça va à l’entraînement, c’est que ça va ! Il est très bien parti et il a remis une bonne couche à la mi-course. Tout ça en étant tout seul et dans le froid… »

Des bonnes performances au 400 m

Le record de Kevin Borlée a servi de détonateur puisque les autres coureurs belges de 400 m se sont également déchaînés dans les séries, mettant fin à l’inquiétude que leurs chronos avaient, jusqu’ici suscitée dans l’optique du 4 x 400 m dont le coach Jacques Borlée annoncera la sélection pour Helsinki à l’issue de ces championnats.
Antoine Gillet a été le plus rapide de tous en 46.22 – « J’étais nerveux… mais c’était une nervosité positive. En fait, j’étais pressé d’y être ! » – devant l’étonnant Jente Bouckaert qui a fini sur ses talons en 46.27. Ce jeune Lierrois, âgé de 22 ans et donc encore espoir, qui avait entamé la saison avec un chrono de référence de 47.99 qu’il avait porté à 47.21 le mois dernier, a du coup gagné sa sélection pour l’Euro d’Helsinki sur le tour de piste et pose sa candidature pour le relais.
Nils Duerinck (46.40) et Arnaud Ghislain (46.78) ont également signé le meilleur temps de leur saison. En revanche Will Oyowe et Joris Haeck, qui ont suivi toute la préparation du relais depuis l’expédition en Islande en octobre dernier, ont sombré et ne disputeront pas la finale, pas plus qu’Arnaud Destatte, qui a été disqualifié pour avoir mordu dans le couloir voisin.

Anne Zagré en forme

Dans les autres épreuves du jour, la palme est revenue à Anne Zagré, dont l’état de forme ne semble pas faiblir avec les semaines. La Bruxelloise, après avoir gagné sa série du 100 m en 11.58 (v. – 0,7 m/s), a amélioré d’1 centième son record personnel sur 100 m haies en 12.98 (v. + 0,4 m/s) et n’est plus qu’à 8 centièmes du minimum olympique.
« Cela n’a pas tout de suite fait « tilt » quand j’ai passé le ligne !, avoue-t-elle. J’avais l’impression d’avoir manqué un peu de gniaque sur les cinq premières haies. C’est mon deuxième 100 m haies consécutif sous les 13 secondes. J’ai franchi un cap. Je verrai maintenant si je courrai les deux finales car il n’y aura que 45 minutes entre elles. Il vaudrait peut-être mieux que je me concentre sur les haies… mais c’est cool de courir le 100 m car il est assez relevé ! »
Elle y retrouverait l’autre bonne surprise du jour, la jeune Louvaniste Hanne Claes, qui s’est positionnée comme la favorite des deux courses de sprint avec ses chronos de 11.56 (v. nul) sur 100 m et de 23.41 (v. + 1,8 m/s) sur 200 m.
La deuxième journée des championnats de Belgique d’athlétisme, qui ne comportera que des finales, débutera ce dimanche 17 juin à 12 h au stade Roi-Baudouin. Elle devrait se dérouler dans une ambiance festive puisque tous les champions nationaux de l’après-guerre y ont été invités dans le cadre de l’opération « De Londres 1948 à Londres 2012 » . L’entrée sera gratuite en tribune III.

vendredi 15 juin 2012

LE DIMANCHE LES BRUXELLOIS PIQUE-NIQUENT SUR LES BOULEVARDS DU CENTRE. COMME C'EST GAI!


Le centre de Bruxelles sera sans voiture tous les dimanches

Rédaction en ligne
vendredi 15 juin 2012, 15:38

La Ville de Bruxelles a décidé d'instaurer des dimanches sans voitures permanents dans le centre de Bruxelles pendant tout l'été. Participez à notre sondage

Le centre de Bruxelles sera sans voiture tous les dimanches
« Pic Nic The Streets » à la Bourse, © Sylvain Piraux – Le Soir
Pique-niquer sur les boulevards du centre tous les dimanches de l'été ? La Ville de Bruxelles a donné le feu vert. Le bourgmestre Freddy Thielemans a annoncé la fermeture à la circulation automobile du boulevard Anspach entre la place Fontainas et la place De Brouckère les dimanches de 12h à 14h-15h, du 24 juin jusqu'à la fin août, à l'exception du dimanche d'ouverture des soldes, le 1er juillet.
Un pique-nique rassemblant 2.000 participants s'était tenu, dimanche dernier, place de la Bourse à l'initiative du philosophe bruxellois Philippe Van Parijs, professeur aux universités de Louvain et d'Oxford. Son objectif était d'appeler les Bruxellois à un acte de désobéissance civique afin de se réapproprier l'espace public, le temps d'un événement convivial.
En fermant à la circulation le boulevard Anspach entre 12 et 14-15 heures les dimanches de cet été, Freddy Thielemans laisse la liberté aux amateurs de pique-niques urbains de réitérer leurs rassemblements, place de la Bourse. Cette initiative s'inscrit dans la volonté de la ville de réaménager le centre en rendant piétonnes plusieurs places publiques. Elle servira par ailleurs de test pour évaluer la faisabilité de la fermeture à la circulation de cette artère centrale.
Une étude de mobilité a déjà été réalisée. Couplée aux résultats de l'étude sur l'attractivité des commerces attendus fin 2013, elle devrait permettre à la ville de Bruxelles de proposer un plan pour redynamiser les commerces du centre, créer des zones piétonnes et mettre en place les boucles de mobilité nécessaires.

mercredi 13 juin 2012

ET L'ESPAGNE AUSSI!

« La Belgique doit abandonner sa politique du tout au diesel »

Rédaction en ligne
mercredi 13 juin 2012, 11:28

L'OMS a classé comme « cancérigènes » les gaz diesel. Evelyne Huytebroeck estime que le gouvernement « doit endosser la responsabilité de ses erreurs et ne pas prendre les citoyens en otage ».

 
Les gaz d'échappement des moteurs diesel ont été classés mardi parmi les cancérigènes certains pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), l'agence pour le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Dans un communiqué, Evelyne Huytebroeck, la ministre bruxelloise chargée de l'Environnement et de l'Energie, a demandé au gouvernement « d'abandonner sa politique du tout au diesel, qui montre aujourd'hui ses limites »
« Le Gouvernement Fédéral doit prendre ses responsabilités et apporter une réponse durable à ce problème de santé publique », poursuit-elle. « Il doit renoncer à mener des politiques en faveur du diesel en endossant la responsabilité de ses erreurs et en ne prenant donc pas les citoyens en otage ».
Dans son communiqué, Evelyne Huytebroeck rappelle que le gouvernement bruxellois a réglementé « la performance environnementale des taxis et véhicules des pouvoirs publics » et « interdit l'acquisition véhicules diesel pour la STIB à parti de 2015 ».
G.D

mardi 12 juin 2012

LES BELGES ONT LE MORAL DANS LES CHAUSSETTES


Le 11h02 : la déprime des Belges, « au-delà de l’urgence, des actes »

Rédaction en ligne
mardi 12 juin 2012, 12:07

L’enquête sur le bien-être psychologique de la population, menée à la demande de Solidaris, la RTBF et Le Soir auprès de Belges francophones, dresse un tableau noir du moral de la population. Ricardo Gutiérrez a répondu à vos questions


Les chiffres du « thermomètre des Belges » publiés dans Le Soir parlent d’eux-mêmes. 8 % des Belges interrogés déclarent avoir déjà tenté de se suicider, 10 % souffrent d’angoisse, d’anxiété ou de dépression, 45 % craignent de tomber dans la précarité, 57 % sont inquiets pour l’avenir de leur enfant et enfin 57 % ont besoin d’un accompagnement psychologique.
Le sujet a suscité beaucoup de réactions. Nous avons recueilli de nombreux témoignages…
En effet, on remarque que d’une façon générale, les gens ont besoin de secours, d’aide qu’ils ne trouvent pas. C’est une des conclusions de cette étude. Les médecins interrogés ont exprimé le sentiment de devenir des assistants sociaux. Ils ont la conviction également que le mal-être physique à souvent des origines psychologiques. Ils se sentent désarmés, car peu formé à la prise en charge psychosociale.
Au-delà du constat, que faut-il faire ?
Il est temps de prendre des mesures. Il importe que les professionnels de la santé soient formés à la prise en charge psychologique de leurs patients. Les autorités sanitaires devraient revoir certaines procédures de remboursement. Par exemple, la prescription des « pilules du bonheur » (anxiolytiques, calmants…) est facile car remboursée par la sécurité sociale alors qu’une psychothérapie n’est prise en charge que dans une très faible mesure. Il faudrait renforcer le maillage des centres de santés mentaux dans les quartiers. Il est temps que les décideurs prennent ces responsabilités.
Est-ce que la santé mentale des Belges est une priorité du gouvernement ?
Ce secteur a besoin d’urgence de réinvestissement. Il n’apparaît pas cohérent dans sa structure et la réforme de l’État ne va pas faciliter les choses alors que le besoin est clairement exprimé par la population. Comme je l’ai dit dans l’Edito, peut-être qu’il nous faudrait un ministre du Bien-être et du Bonheur.
Retrouvez toute la semaine « le thermomètre des Belges » dans Le Soir.
Résumé Anaïs Martinez (st.)