jeudi 21 juin 2012

SIGNE QUE LA CRISE NE TOUCHE PAS LA BELGIQUE??? (Lisez la fin de l'article)

La Belgique est le pays le plus embouteillé

Rédaction en ligne
jeudi 21 juin 2012, 06:21

Les automobilistes perdent le plus de temps dans les embouteillages en Belgique que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord.

 
© Le Soir (Alain Dewez)
Les bouchons à Bruxelles et Anvers sont plus importants qu’à New York, Paris ou Londres. Il n’y a qu’à Milan que les problèmes de trafic sont plus aigus. C’est ce qui ressort d’une étude américaine.
Le fournisseur international d’informations sur le trafic Inrix a, selon ses dires, étudié les déplacements de quelque 100 millions d’automobilistes via leur GPS.
Il en ressort que les conducteurs belges ont perdu l’an dernier en moyenne 55 heures dans les embouteillages, soit plus que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord. Un trajet en Belgique dure en moyenne 21 % plus longtemps lorsqu’il est effectué aux heures de pointe, en semaine.

Bruxelles et Anvers les plus touchées

Les villes les plus touchées en Belgique sont celles de Bruxelles et d’Anvers. On y perd en moyenne, sur base annuelle, respectivement 72 et 71 heures dans la circulation. Il n’y a qu’à Milan, en Italie, que la situation est pire. Gand, Charleroi et Liège complètent le Top 5 des villes belges où il y a le plus de ralentissements.
Inrix estime encore que le plus gros point noir du trafic en Belgique se situe le vendredi entre 16h00 et 17h00 à Anvers. À ce moment, un automobiliste voit son temps de parcours rallongé de 40 % en moyenne.
Les chercheurs ont aussi établi un lien entre les embouteillages et l’économie. Ainsi, les files ont diminué à l’échelle mondiale de 15 %. En Europe, la baisse est principalement constatée dans les pays qui ont été le plus durement touchés par la crise, comme le Portugal (-49 %), l’Irlande (-25 %) et l’Espagne (-15 %). En Belgique, on a observé une diminution de 3 %.
« L’engorgement du trafic routier est un indicateur économique excellent qui nous montre si les gens vont au travail, si les entreprises livrent des produits et si les consommateurs dépensent », précise Inrix.
(Belga)

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