dimanche 10 juin 2012

APRÈS CANNES, LE BRUSSELS FILM FESTIVAL.


Le plein de musique(s) au Brussels Film Festival

DIDIER STIERS
vendredi 08 juin 2012, 12:21

Le Brussels Film Festival a lieu du 8 au 16 juin à Flagey. L'accent sera mis, notamment, sur l'originalité des films européens. Parmi les « plus » de cette année : une jolie programmation musicale.

Le plein de musique(s) au Brussels Film Festival
Si cela fait plus de dix ans qu'il existe un festival du film à Bruxelles, celui-ci célèbre en 2012 la première décennie de son actuelle formule. Happy birthday, et place aux festivités, dès ce soir en compagnie de Jean-Paul Rouve, qui viendra présenter son second film. Quand je serai petit évoque la rencontre entre Mathias, un quadra, et un petit garçon qui lui fait étrangement penser à lui au même âge.

En pratique

Quand ? Du 8 au 16 juin. Soirée d'ouverture : ce vendredi, 20 h 30. Soirée de clôture : 16 juin 20 h 30.
Où ? Flagey, place Sainte-Croix, 1050 Bruxelles (02-641.10.20 – www.flagey.be) et Bozar, rue Ravenstein 18, 1000 Bruxelles (02-507.82.00 – www.bozar.be).
Combien ? Séance : 7,50 € (tarif réduit : 6,50 €). Courts-métrages et Music Docs : 5 €. Soirées spéciales (2 films) : 10 €. Pass 5 films : 25 €. Billetterie Flagey : 02-641.10.20.
Info ? Au 02-762.08.98 etwww.brusselsfilmfestival.be
Outre cette comédie que l'on annonce touchante, quatre films seront présentés en avant-première. Parmi ceux-ci, le dernier Woody Allen, To Rome with love, une comédie romantique en quatre tableaux, au casting prometteur puisqu'on y retrouve Roberto Benigni, Ornella Muti, Alec Baldwin, Ellen Page, Penelope Cruz… et Woody himself. Également montré en première, The deep blue sea, toujours dans le genre romantique mais nettement moins comédie, est une magnifique adaptation de Terence Rattigan par Terence Davies.
Pas de festival sans compétition : douze longs-métrages européens seront soumis aux votes d'un jury composé de Tania Garbarski, Frédéric Fonteyne, Peter Greenaway (qui présidera et aura droit à sa rétrospective), Edouard Molinaro, Koen Mortier, Mireille Perrier et Bernard Yerlès. À eux de rejoindre le vœu du directeur du festival : « Montrer un cinéma riche de cinéastes explorant tous les genres, dit Ivan Corbisier. Le Festival souhaite mettre sous les feux des projecteurs des auteurs qui n'ont pas peur d'innover dans tous les genres, tous les styles, de bousculer les frontières tout en marquant de leur patte leurs œuvres. »
La section panorama permettra aux curieux de découvrir des films jamais montrés en Belgique. C'est l'un des points forts de ce festival, bien entendu. L'un de ses autres attraits passe cette année un peu à l'arrière-plan, pour ainsi dire. Les organisateurs ont en effet dû mettre la pédale douce côté séances (gratuites) en plein air. Non pas à cause de la météo : une poignée de riverains estime que l'événement génère des troubles de voisinage, riverains au bénéfice desquels le bourgmestre de la commune a tranché. Comprenne qui pourra. Le BFF est néanmoins parvenu à arracher l'autorisation de projeter à quatre reprises sur le parvis, à 22 h 30 chaque fois : Le golem ce vendredi soir, Les géants de Bouli Lanners demain, Le prisonnier (oui, celui avec le Numéro 6) vendredi prochain et Hasta la vista le jour de la clôture. Petit détail : Le golem, le film de Paul Wegener millésimé 1920 et Le Prisonnier seront accompagnés d'une bande-son jouée sur place. Par NLF3 et Eric Minkkinen pour le premier, par NeirdA et Z3ro pour le second.
Soirée italienne, espagnole, « special screening », journée des auteurs et master classes (dont une de Peter Greenaway) ne sont que quelques-uns des extras de cette édition. À l'occasion du 10e anniversaire, l'affiche ciné se veut également musicale, les deux genres étant ici très liés : au travers d'une sélection de documentaires consacrés à des groupes et artistes, y compris belges (comme Joy), mais aussi de concerts, à commencer par celui, exceptionnel, des Chromatics ce samedi !
Le dernier Woody Allen en date, « To Rome with love », se veut une psychanalyse du cinéma italien des années 80 et 60. Façon Woody, of course. On y revient bientôt...

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