samedi 23 juin 2012

VIVE LES VACANCES!!!

L'année scolaire terminée, on ferme ce blog. En septembre on commencera la préparation de l'échange avec la France et, bien sûr, un noveau blog que, je l'espère bien, sera plus participatif!!!
Allez, bonnes vacances, reposez-vous bien. On se retrouve en septembre!
Et bonne chance à ceux qui s'en vont pour continuer leurs vies ailleurs. Bonne continuation d'études. Vous allez nous manquer. 

jeudi 21 juin 2012

SIGNE QUE LA CRISE NE TOUCHE PAS LA BELGIQUE??? (Lisez la fin de l'article)

La Belgique est le pays le plus embouteillé

Rédaction en ligne
jeudi 21 juin 2012, 06:21

Les automobilistes perdent le plus de temps dans les embouteillages en Belgique que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord.

 
© Le Soir (Alain Dewez)
Les bouchons à Bruxelles et Anvers sont plus importants qu’à New York, Paris ou Londres. Il n’y a qu’à Milan que les problèmes de trafic sont plus aigus. C’est ce qui ressort d’une étude américaine.
Le fournisseur international d’informations sur le trafic Inrix a, selon ses dires, étudié les déplacements de quelque 100 millions d’automobilistes via leur GPS.
Il en ressort que les conducteurs belges ont perdu l’an dernier en moyenne 55 heures dans les embouteillages, soit plus que dans les autres pays d’Europe et en Amérique du Nord. Un trajet en Belgique dure en moyenne 21 % plus longtemps lorsqu’il est effectué aux heures de pointe, en semaine.

Bruxelles et Anvers les plus touchées

Les villes les plus touchées en Belgique sont celles de Bruxelles et d’Anvers. On y perd en moyenne, sur base annuelle, respectivement 72 et 71 heures dans la circulation. Il n’y a qu’à Milan, en Italie, que la situation est pire. Gand, Charleroi et Liège complètent le Top 5 des villes belges où il y a le plus de ralentissements.
Inrix estime encore que le plus gros point noir du trafic en Belgique se situe le vendredi entre 16h00 et 17h00 à Anvers. À ce moment, un automobiliste voit son temps de parcours rallongé de 40 % en moyenne.
Les chercheurs ont aussi établi un lien entre les embouteillages et l’économie. Ainsi, les files ont diminué à l’échelle mondiale de 15 %. En Europe, la baisse est principalement constatée dans les pays qui ont été le plus durement touchés par la crise, comme le Portugal (-49 %), l’Irlande (-25 %) et l’Espagne (-15 %). En Belgique, on a observé une diminution de 3 %.
« L’engorgement du trafic routier est un indicateur économique excellent qui nous montre si les gens vont au travail, si les entreprises livrent des produits et si les consommateurs dépensent », précise Inrix.
(Belga)

lundi 18 juin 2012

MERCI POUR LES GRECS (ET AUSSI POUR LES ESPAGNOLS) MAIS MERKEL RESTE CORIACE!


Di Rupo d’accord pour donner « un peu de respiration » aux Grecs

Rédaction en ligne
lundi 18 juin 2012, 14:44

Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, s’est montré favorable lundi à un léger assouplissement du programme d’ajustement imposé à la Grèce, mais a exclu une renégociation en profondeur.

Di Rupo d’accord pour donner « un peu de respiration » aux Grecs
©Belga
Le Premier ministre Elio Di Rupo pense qu’il faut donner « un peu de respiration » aux Grecs asphyxiés par l’austérité. Mais il a exclu une renégociation en profondeur. « Nous devons rendre la politique de rigueur soutenable », a-t-il déclaré au micro de quelques radios et télévisions. « Il faut à la fois obliger les Grecs à faire les réformes » et « leur donner de l’espace, un peu de respiration », a-t-il dit.
Dès dimanche soir, Didier Reynders s’était déclaré favorable à l’octroi d’un délai à Athènes pour lui permettre de ramener son déficit dans les clous européens, comme l’a proposé la Commission européenne fin mai pour l’Espagne. Il existe « une marge de dialogue possible sur les délais de mise en œuvre » du mémorandum conclu entre Athènes et ses créanciers internationaux, estime M. Reynders, qui ne veut pas pour autant donner un « chèque en blanc » à Athènes.
Si Di Rupo (PS) et Reynders (MR) sont sur la même longueur d’onde concernant la Grèce, le ministre des Finances Steve Vanackere (CD&V) s’est démarqué en annonçant qu’il n’était pas partisan d’un assouplissement du calendrier des réformes imposées à la Grèce. « Pourquoi devrions-nous retarder sa mise en œuvre », a-t-il soulevé sur la VRT, « ne pas s’attaquer maintenant aux problèmes n’est pas une option » a-t-il ajouté.
La position du gouvernement a donc encore besoin d’être affinée.

avec Belga

samedi 16 juin 2012

AUX CHAMPIONNATS D'ATHLÉTISME DE BELGIQUE


Kevin Borlée pulvérise le record de Belgique du 400m

PHILIPPE VANDE WEYER
samedi 16 juin 2012, 19:37

Kevin Borlée a ébloui la journée des qualifications des championnats de Belgique d’athlétisme. En 44.56, il a pulvérisé le record de Belgique du 400 m que détenait… son frère Jonathan en 44.71.

Kevin Borlée pulvérise le record de Belgique du 400m
Kevin Borlée © Belga
Le ciel était plombé, il ne faisait pas chaud-chaud et le vent faisait des siennes. Tout cela n’a pas empêché Kevin Borlée de mettre un grand coup de pied au record de Belgique du 400 m, ce samedi, lors des séries des championnats de Belgique au stade Roi-Baudouin, à Bruxelles.

Les meilleurs européens sur 400 m

44.33 Thomas Schönlebe (RDA) 1987
44.36 Iwan Thomas (GBr) 1997
44.37 Roger Black (GBr) 1996
44.37 Mark Richardson(GBr) 1998
44.46 Leslie Djhone (Fra) 2007
44.47 David Grindley (GBr) 1992
44.50 Erwin Skamrahl (RFA) 1983
44.50 Derek Redmond (GBr) 1987
44.56 Kevin Borlée 2012
44.56 Tim Benjamin (GBr) 2005
44.56 Johan Wissman (Suè) 2007
En 44.56, le médaillé de bronze des derniers Mondiaux de Daegu, qui courait sans opposition, a pulvérisé la meilleure marque nationale détenue par son frère Jonathan depuis l’Euro de Barcelone, en 2010, en 44.71. Quinze centièmes gagnés pour se hisser au troisième rang des meilleurs performeurs mondiaux de l’année derrière l’Américain LaShawn Merritt (44.19) et le Dominicain Luguelin Santos (44.45) et se positionner tout devant à un mois et demi des JO.

9e meilleur européen de tous les temps

Meilleur Européen 2012, il est également aujourd’hui 9e coureur du Vieux Continent de l’Histoire.
« Même si je ne m’attendais à sortir ça ici, c’est un chrono qu’on recherchait depuis un petit temps et que je voulais absolument réaliser avant les Jeux, dit-il. Mais ce n’est pas toujours facile de transférer à la compétition ce qu’on fait à l’entraînement. J’étais venu à ces championnats avec l’intention d’y aller. Je me sentais bien et je me suis concentré sur mon relâchement et mes différentes parties de course. »
Sa performance l’a aussi définitivement rassuré après sa sortie moyenne à Eugene, il y a quinze jours, où il avait dû se contenter d’un chrono de 45.61, et l’erreur qu’il avait commise en sortie de virage sur 200 m, la semaine dernière, à Villeneuve d’Ascq.
« J’espère que j’aurai bien récupéré pour la finale de demain (dimanche) même si aller plus vite ne sera pas très important ! »
Le premier à le prendre dans ses bras à l’arrivée, Jonathan Borlée, qui allait, quelques heures plus tard remporter sa série du 200 m en 20.51, n’avait visiblement aucun regret d’avoir abandonné son record à son frère, que du contraire. « Je savais qu’il en était capable. Quand on dit que ça va à l’entraînement, c’est que ça va ! Il est très bien parti et il a remis une bonne couche à la mi-course. Tout ça en étant tout seul et dans le froid… »

Des bonnes performances au 400 m

Le record de Kevin Borlée a servi de détonateur puisque les autres coureurs belges de 400 m se sont également déchaînés dans les séries, mettant fin à l’inquiétude que leurs chronos avaient, jusqu’ici suscitée dans l’optique du 4 x 400 m dont le coach Jacques Borlée annoncera la sélection pour Helsinki à l’issue de ces championnats.
Antoine Gillet a été le plus rapide de tous en 46.22 – « J’étais nerveux… mais c’était une nervosité positive. En fait, j’étais pressé d’y être ! » – devant l’étonnant Jente Bouckaert qui a fini sur ses talons en 46.27. Ce jeune Lierrois, âgé de 22 ans et donc encore espoir, qui avait entamé la saison avec un chrono de référence de 47.99 qu’il avait porté à 47.21 le mois dernier, a du coup gagné sa sélection pour l’Euro d’Helsinki sur le tour de piste et pose sa candidature pour le relais.
Nils Duerinck (46.40) et Arnaud Ghislain (46.78) ont également signé le meilleur temps de leur saison. En revanche Will Oyowe et Joris Haeck, qui ont suivi toute la préparation du relais depuis l’expédition en Islande en octobre dernier, ont sombré et ne disputeront pas la finale, pas plus qu’Arnaud Destatte, qui a été disqualifié pour avoir mordu dans le couloir voisin.

Anne Zagré en forme

Dans les autres épreuves du jour, la palme est revenue à Anne Zagré, dont l’état de forme ne semble pas faiblir avec les semaines. La Bruxelloise, après avoir gagné sa série du 100 m en 11.58 (v. – 0,7 m/s), a amélioré d’1 centième son record personnel sur 100 m haies en 12.98 (v. + 0,4 m/s) et n’est plus qu’à 8 centièmes du minimum olympique.
« Cela n’a pas tout de suite fait « tilt » quand j’ai passé le ligne !, avoue-t-elle. J’avais l’impression d’avoir manqué un peu de gniaque sur les cinq premières haies. C’est mon deuxième 100 m haies consécutif sous les 13 secondes. J’ai franchi un cap. Je verrai maintenant si je courrai les deux finales car il n’y aura que 45 minutes entre elles. Il vaudrait peut-être mieux que je me concentre sur les haies… mais c’est cool de courir le 100 m car il est assez relevé ! »
Elle y retrouverait l’autre bonne surprise du jour, la jeune Louvaniste Hanne Claes, qui s’est positionnée comme la favorite des deux courses de sprint avec ses chronos de 11.56 (v. nul) sur 100 m et de 23.41 (v. + 1,8 m/s) sur 200 m.
La deuxième journée des championnats de Belgique d’athlétisme, qui ne comportera que des finales, débutera ce dimanche 17 juin à 12 h au stade Roi-Baudouin. Elle devrait se dérouler dans une ambiance festive puisque tous les champions nationaux de l’après-guerre y ont été invités dans le cadre de l’opération « De Londres 1948 à Londres 2012 » . L’entrée sera gratuite en tribune III.

vendredi 15 juin 2012

LE DIMANCHE LES BRUXELLOIS PIQUE-NIQUENT SUR LES BOULEVARDS DU CENTRE. COMME C'EST GAI!


Le centre de Bruxelles sera sans voiture tous les dimanches

Rédaction en ligne
vendredi 15 juin 2012, 15:38

La Ville de Bruxelles a décidé d'instaurer des dimanches sans voitures permanents dans le centre de Bruxelles pendant tout l'été. Participez à notre sondage

Le centre de Bruxelles sera sans voiture tous les dimanches
« Pic Nic The Streets » à la Bourse, © Sylvain Piraux – Le Soir
Pique-niquer sur les boulevards du centre tous les dimanches de l'été ? La Ville de Bruxelles a donné le feu vert. Le bourgmestre Freddy Thielemans a annoncé la fermeture à la circulation automobile du boulevard Anspach entre la place Fontainas et la place De Brouckère les dimanches de 12h à 14h-15h, du 24 juin jusqu'à la fin août, à l'exception du dimanche d'ouverture des soldes, le 1er juillet.
Un pique-nique rassemblant 2.000 participants s'était tenu, dimanche dernier, place de la Bourse à l'initiative du philosophe bruxellois Philippe Van Parijs, professeur aux universités de Louvain et d'Oxford. Son objectif était d'appeler les Bruxellois à un acte de désobéissance civique afin de se réapproprier l'espace public, le temps d'un événement convivial.
En fermant à la circulation le boulevard Anspach entre 12 et 14-15 heures les dimanches de cet été, Freddy Thielemans laisse la liberté aux amateurs de pique-niques urbains de réitérer leurs rassemblements, place de la Bourse. Cette initiative s'inscrit dans la volonté de la ville de réaménager le centre en rendant piétonnes plusieurs places publiques. Elle servira par ailleurs de test pour évaluer la faisabilité de la fermeture à la circulation de cette artère centrale.
Une étude de mobilité a déjà été réalisée. Couplée aux résultats de l'étude sur l'attractivité des commerces attendus fin 2013, elle devrait permettre à la ville de Bruxelles de proposer un plan pour redynamiser les commerces du centre, créer des zones piétonnes et mettre en place les boucles de mobilité nécessaires.

mercredi 13 juin 2012

ET L'ESPAGNE AUSSI!

« La Belgique doit abandonner sa politique du tout au diesel »

Rédaction en ligne
mercredi 13 juin 2012, 11:28

L'OMS a classé comme « cancérigènes » les gaz diesel. Evelyne Huytebroeck estime que le gouvernement « doit endosser la responsabilité de ses erreurs et ne pas prendre les citoyens en otage ».

 
Les gaz d'échappement des moteurs diesel ont été classés mardi parmi les cancérigènes certains pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/IARC), l'agence pour le cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Dans un communiqué, Evelyne Huytebroeck, la ministre bruxelloise chargée de l'Environnement et de l'Energie, a demandé au gouvernement « d'abandonner sa politique du tout au diesel, qui montre aujourd'hui ses limites »
« Le Gouvernement Fédéral doit prendre ses responsabilités et apporter une réponse durable à ce problème de santé publique », poursuit-elle. « Il doit renoncer à mener des politiques en faveur du diesel en endossant la responsabilité de ses erreurs et en ne prenant donc pas les citoyens en otage ».
Dans son communiqué, Evelyne Huytebroeck rappelle que le gouvernement bruxellois a réglementé « la performance environnementale des taxis et véhicules des pouvoirs publics » et « interdit l'acquisition véhicules diesel pour la STIB à parti de 2015 ».
G.D

mardi 12 juin 2012

LES BELGES ONT LE MORAL DANS LES CHAUSSETTES


Le 11h02 : la déprime des Belges, « au-delà de l’urgence, des actes »

Rédaction en ligne
mardi 12 juin 2012, 12:07

L’enquête sur le bien-être psychologique de la population, menée à la demande de Solidaris, la RTBF et Le Soir auprès de Belges francophones, dresse un tableau noir du moral de la population. Ricardo Gutiérrez a répondu à vos questions


Les chiffres du « thermomètre des Belges » publiés dans Le Soir parlent d’eux-mêmes. 8 % des Belges interrogés déclarent avoir déjà tenté de se suicider, 10 % souffrent d’angoisse, d’anxiété ou de dépression, 45 % craignent de tomber dans la précarité, 57 % sont inquiets pour l’avenir de leur enfant et enfin 57 % ont besoin d’un accompagnement psychologique.
Le sujet a suscité beaucoup de réactions. Nous avons recueilli de nombreux témoignages…
En effet, on remarque que d’une façon générale, les gens ont besoin de secours, d’aide qu’ils ne trouvent pas. C’est une des conclusions de cette étude. Les médecins interrogés ont exprimé le sentiment de devenir des assistants sociaux. Ils ont la conviction également que le mal-être physique à souvent des origines psychologiques. Ils se sentent désarmés, car peu formé à la prise en charge psychosociale.
Au-delà du constat, que faut-il faire ?
Il est temps de prendre des mesures. Il importe que les professionnels de la santé soient formés à la prise en charge psychologique de leurs patients. Les autorités sanitaires devraient revoir certaines procédures de remboursement. Par exemple, la prescription des « pilules du bonheur » (anxiolytiques, calmants…) est facile car remboursée par la sécurité sociale alors qu’une psychothérapie n’est prise en charge que dans une très faible mesure. Il faudrait renforcer le maillage des centres de santés mentaux dans les quartiers. Il est temps que les décideurs prennent ces responsabilités.
Est-ce que la santé mentale des Belges est une priorité du gouvernement ?
Ce secteur a besoin d’urgence de réinvestissement. Il n’apparaît pas cohérent dans sa structure et la réforme de l’État ne va pas faciliter les choses alors que le besoin est clairement exprimé par la population. Comme je l’ai dit dans l’Edito, peut-être qu’il nous faudrait un ministre du Bien-être et du Bonheur.
Retrouvez toute la semaine « le thermomètre des Belges » dans Le Soir.
Résumé Anaïs Martinez (st.)

dimanche 10 juin 2012

APRÈS CANNES, LE BRUSSELS FILM FESTIVAL.


Le plein de musique(s) au Brussels Film Festival

DIDIER STIERS
vendredi 08 juin 2012, 12:21

Le Brussels Film Festival a lieu du 8 au 16 juin à Flagey. L'accent sera mis, notamment, sur l'originalité des films européens. Parmi les « plus » de cette année : une jolie programmation musicale.

Le plein de musique(s) au Brussels Film Festival
Si cela fait plus de dix ans qu'il existe un festival du film à Bruxelles, celui-ci célèbre en 2012 la première décennie de son actuelle formule. Happy birthday, et place aux festivités, dès ce soir en compagnie de Jean-Paul Rouve, qui viendra présenter son second film. Quand je serai petit évoque la rencontre entre Mathias, un quadra, et un petit garçon qui lui fait étrangement penser à lui au même âge.

En pratique

Quand ? Du 8 au 16 juin. Soirée d'ouverture : ce vendredi, 20 h 30. Soirée de clôture : 16 juin 20 h 30.
Où ? Flagey, place Sainte-Croix, 1050 Bruxelles (02-641.10.20 – www.flagey.be) et Bozar, rue Ravenstein 18, 1000 Bruxelles (02-507.82.00 – www.bozar.be).
Combien ? Séance : 7,50 € (tarif réduit : 6,50 €). Courts-métrages et Music Docs : 5 €. Soirées spéciales (2 films) : 10 €. Pass 5 films : 25 €. Billetterie Flagey : 02-641.10.20.
Info ? Au 02-762.08.98 etwww.brusselsfilmfestival.be
Outre cette comédie que l'on annonce touchante, quatre films seront présentés en avant-première. Parmi ceux-ci, le dernier Woody Allen, To Rome with love, une comédie romantique en quatre tableaux, au casting prometteur puisqu'on y retrouve Roberto Benigni, Ornella Muti, Alec Baldwin, Ellen Page, Penelope Cruz… et Woody himself. Également montré en première, The deep blue sea, toujours dans le genre romantique mais nettement moins comédie, est une magnifique adaptation de Terence Rattigan par Terence Davies.
Pas de festival sans compétition : douze longs-métrages européens seront soumis aux votes d'un jury composé de Tania Garbarski, Frédéric Fonteyne, Peter Greenaway (qui présidera et aura droit à sa rétrospective), Edouard Molinaro, Koen Mortier, Mireille Perrier et Bernard Yerlès. À eux de rejoindre le vœu du directeur du festival : « Montrer un cinéma riche de cinéastes explorant tous les genres, dit Ivan Corbisier. Le Festival souhaite mettre sous les feux des projecteurs des auteurs qui n'ont pas peur d'innover dans tous les genres, tous les styles, de bousculer les frontières tout en marquant de leur patte leurs œuvres. »
La section panorama permettra aux curieux de découvrir des films jamais montrés en Belgique. C'est l'un des points forts de ce festival, bien entendu. L'un de ses autres attraits passe cette année un peu à l'arrière-plan, pour ainsi dire. Les organisateurs ont en effet dû mettre la pédale douce côté séances (gratuites) en plein air. Non pas à cause de la météo : une poignée de riverains estime que l'événement génère des troubles de voisinage, riverains au bénéfice desquels le bourgmestre de la commune a tranché. Comprenne qui pourra. Le BFF est néanmoins parvenu à arracher l'autorisation de projeter à quatre reprises sur le parvis, à 22 h 30 chaque fois : Le golem ce vendredi soir, Les géants de Bouli Lanners demain, Le prisonnier (oui, celui avec le Numéro 6) vendredi prochain et Hasta la vista le jour de la clôture. Petit détail : Le golem, le film de Paul Wegener millésimé 1920 et Le Prisonnier seront accompagnés d'une bande-son jouée sur place. Par NLF3 et Eric Minkkinen pour le premier, par NeirdA et Z3ro pour le second.
Soirée italienne, espagnole, « special screening », journée des auteurs et master classes (dont une de Peter Greenaway) ne sont que quelques-uns des extras de cette édition. À l'occasion du 10e anniversaire, l'affiche ciné se veut également musicale, les deux genres étant ici très liés : au travers d'une sélection de documentaires consacrés à des groupes et artistes, y compris belges (comme Joy), mais aussi de concerts, à commencer par celui, exceptionnel, des Chromatics ce samedi !
Le dernier Woody Allen en date, « To Rome with love », se veut une psychanalyse du cinéma italien des années 80 et 60. Façon Woody, of course. On y revient bientôt...

mercredi 6 juin 2012

LE SPORT, LA SEULE JOIE QUI RESTE AUX ESPAGNOLS, HÉLAS!


La Belgique, 54e, perd 10 places au classement FIFA

Rédaction en ligne
mercredi 06 juin 2012, 11:13

Le champion d’Europe et du monde, l’Espagne, conserve sa place de leader devant l’Uruguay, qui dépasse l’Allemagne.

La Belgique, 54e, perd 10 places au classement FIFA
© Belga
La Belgique occupe la 54e place du classement mondial de la FIFA publié mercredi, conséquence d’une chute de 10 places à l’issue des deux rencontres de préparation livrée par les Diables Rouges.
Les hommes de Marc Wilmots ont dû concéder le match nul face au Monténégro (2-2) et ont perdu en Angleterre (1-0) samedi.
L’Espagne est 1re, l’Uruguay en 2e position, l’Allemagne 3e, les Pays-Bas sont 4e et le Brésil qui complète cette fois le top 5. Le Portugal recule en effet de 5 places et tombe au 10e rang.
Des adversaires des Belges en qualifications pour le Mondial-2014, la Croatie reste la mieux classée avec une 8e place. Suivent la Serbie (34e, -2), le Pays de Galles (38e, +3), l’Écosse (41e, +7) et la Macedoine (101e, -3). Le Pays de Galles recevra les Diables Rouges en ouverture du groupe A, le 7 septembre.
Le prochain match de la Belgique est toutefois programmé au 15 août contre les Pays-Bas à Bruxelles, en guise de préparation dans le cadre du 125e derby des plats pays.
Le prochain classement FIFA sera publié le 4 juillet.
(Belga)

mardi 5 juin 2012

VOUS IMAGINEZ MONSIEUR RAJOY DANS UNE SITUATION PAREILLE?


Le bisou du Premier ministre Di Rupo

ERIC DEFFET
mardi 05 juin 2012, 17:44

Le cliché se propage sur les réseaux sociaux : une jeune fille a profité des festivités du Doudou pour se jeter sur le Premier ministre Elio Di Rupo et l’embrasser goulûment.

Le bisou du Premier ministre Di Rupo
BELGA/ Philippe Bourguet
Buzz assuré ! Une jeune fille a profité des festivités du Doudou pour se jeter sur le Premier ministre Elio Di Rupo et l’embrasser goulûment. La photo se propage sur les réseaux sociaux.
Selon les informations qui circulent, la « rencontre » entre les deux protagonistes aurait eu lieu aux abattoirs de Mons. Sur la photo, le Premier ministre apparaît effectivement en costume, tenue qu’il portait vendredi soir, lors de son traditionnel « pot » avec les Montois d’avant Doudou, dans les jardins des anciens abattoirs de Mons.
Le photographe Philippe Bourguet, qui a réalisé le cliché du Premier ministre nous a expliqué les circonstances dans lesquelles ce cliché a été pris, vendredi dernier, au terme du verre offert par Elio Di Rupo aux sympathisants du PS montois. A sa descente de la tribune, le Premier pose avec plusieurs sympathisants, notamment cette admiratrice, qui l’a, confie le photographe, « longuement enlacé, la scène a duré environ 5 minutes. Elle ne cessait de répéter ’je suis amoureuse de toi, Elio’. ».
Malgré la présence de ses gardes du corps à proximité, le bourgmestre montois n’a pourtant cherché à se défaire de cette étreinte, rapporte-t-il encore. « Cela s’est passé de manière très détendue, sans aucun stress. Apparemment, Elio la connaît, et cela se faisait dans le contexte des festivités, il ne veut pas qu’on l’empêche d’être en contact avec les personnes présentes. », raconte encore Philippe Bourguet, photographe indépendant, présent au Doudou pour le compte de l’agence Belga.

lundi 4 juin 2012

LE LIÉGEOIS DAVID GOFFIN FACE À ROGER FEDERER AU ROLAND GARROS: IL N'A PAS TREMBLÉ!


Federer : « Goffin m’a impressionné »

Rédaction en ligne
dimanche 03 juin 2012, 20:57

Roland Garros : David Goffin n’a pas tremblé face à Roger Federer. Défait en quatre sets après avoir gagné le premier, le Belge sort la tête haute de son premier Roland Garros. « C’est le plus grand match de ma vie ! » Les déclarations.

Federer : « Goffin m’a impressionné »
©Belga
« Ca a été une très belle journée, un très beau match. Je n’ai aucun regret. J’ai donné tout ce que j’ai pu. J’ai vécu un grand moment que je n’oublierais jamais. J’espère vivre encore beaucoup de moments comme celui-là. Je n’avais jamais joué dans un stade aussi grand. C’est bien sûr le plus grand match de ma vie. C’était un match bonus.
Je rêvais de jouer Roger. C’était un rêve depuis tout petit. Là, c’est fait ! Ce qui m’a le plus impressionné, c’est son attitude. Il était malmené, je me suis dit qu’il allait faire une petite grimace, ne serait-ce que bouger une fois la lèvre du bas, mais non ! Il n’a rien dit, il est resté très classe. J’espère avoir passé un cap ici mentalement. Physiquement, je suis sur la bonne voie, je n’avais jamais fait de matches en 5 sets et j’en ai fait deux. Je suis jeune, j’ai une longue carrière devant moi. Maintenant que j’ai joué Roger, on me reconnaît ! »
Juste après la fin de la rencontre, sur le court Lenglen, Goffin avait déjà affirmé que « jouer contre Roger Federer était la cerise sur le gâteau d’une semaine extraordinaire pour moi », a exprimé le jeune Belge de 21 ans, qui s’est qualifié en tant que lucky loseril y a une semaine pour le tableau final de cette deuxième levée du Grand Chelem. « C’est sûr que j’ai eu un peu de chance pour sortir des qualifications, mais depuis je joue mon meilleur tennis », a déclaré le Liégeois au speaker du stade Suzanne Lenglen. « Je ne vous cache pas que j’avais des photos de Roger partout dans la chambre », a-t-il ajouté devant le Suisse hilare. « J’ai eu un bon début de match. J’ai vraiment pris mon pied dans ce match. C’était un vrai rêve de pouvoir jouer contre Roger. Je lui souhaite beaucoup de chance pour la suite du tournoi. » Federer, très décontracté, a tenu à rendre hommage à son jeune adversaire. « Il a joué un tennis extraordinaire », a-t-il enchaîné.
« David m’a impressionné, a ajouté le Suisse plus tard. Il prend la balle très tôt, il bouge très bien, possède un beau toucher de balle et sent bien le jeu. Ca fait beaucoup de compliments mais il a un grand potentiel. Il a un bel avenir devant lui. Le match m’a fait penser à 1999 lorsque j’avais reçu une wild-card et que j’avais rencontré Patrick Rafter. À l’époque j’avais moi aussi gagné le premier set 7-5. »
« C’était quasiment sa finale puisqu’il en est à son septième match du tournoi, je crois. Ce fut un match difficile avec du vent. De plus je ne le connaissais pas bien. Maintenant un peu mieux. » Sollicité par le speaker pour que l’idole marque un geste d’affection envers son jeune fan, Federer amusa le public : « On va s’embrasser et je le connaîtrai encore beaucoup mieux (rires). Mais il ne faut pas être timide avec moi. Je pense que je suis l’ancien numéro un mondial le plus relax que l’on puisse connaître », selon Federer.
Belga

dimanche 3 juin 2012

LA BANDE DESSINÉE LA PLUS CHÈRE DU MONDE


La couverture de Tintin en Amérique vendue 1,3 million

Rédaction en ligne
samedi 02 juin 2012, 23:45

L’oeuvre de bande dessinée la plus chère au monde, la mythique couverture de « Tintin en Amérique » réalisée en 1932 par Hergé, a atteint un nouveau record, à plus de 1,3 million d’euros, lors d’une vente aux enchères samedi.

La couverture de Tintin en Amérique vendue 1,3 million
AFP
Un Tintinophile fortuné a acquis samedi l’oeuvre de bande dessinée la plus chère au monde, la mythique couverture de « Tintin en Amérique », réalisée en 1932 par Hergé, pour la somme record de plus de 1,3 million d’euros lors d’une vente consacrée à cet auteur chez Artcurial.
« L’oeuvre a été vendue 1.338.509,20 euros, frais compris, par une personne qui tient à conserver l’anonymat », a annoncé une porte-parole de la maison d’enchères à l’AFP. Le précédent propriétaire, lui aussi resté anonyme, l’avait acquise pour la somme de 764.218 euros en 2008.
La maison d’enchères en attendait au moins 1 million d’euros, battant ainsi le record de 2008, selon la porte-parole.
L’ensemble des plus de 700 lots en vente, dont 85 % ont trouvé acquéreur, a donné lieu à la « plus grosse vente dédiée à Hergé jamais réalisée au monde, en faisant 3 millions 317.177 euros », a ajouté la porte-parole. Le dernier chiffre record de la vente d’objets et BD de l’auteur belge se situait à moins de 1,9 million d’euros, a-t-elle rappelé.
La couverture de « Tintin en Amérique » (encre de Chine et gouache de couleur) vendue à plus de 1,3 million, a été réalisée par Hergé pour la première édition de l’aventure du petit reporter aux éditions du Petit Vingtième, publiée ensuite aux éditions OgéO en 1934 et aux éditions Casterman en 1935.
Il n’existe que cinq couvertures gouachées en couleur directe des aventures de Tintin. Deux sont dans des collections privées, dont celle qui vient d’être vendue. Les autres sont conservées par la Fondation Moulinsart.
Les couvertures de Tintin seront ensuite réalisées à l’encre de Chine, les mises en couleur étant faites séparément à l’aide de bleus de coloriage.
Pièce maîtresse de cette 3e vente organisée par Artcurial entièrement consacrée à Hergé et Tintin, cette fameuse couverture montre le reporter habillé en cow-boy -- pantalon long, stetson, chemise à carreaux et foulard rouge - –, tranquillement assis au milieu de rochers, en train de manger dans une poêle, Milou à ses côtés rongeant un os. Derrière le célèbre duo trois indiens coiffés de plumes et armés de haches montent une embuscade.
Alors que l’histoire même de l’album « Les Aventures de Tintin en Amérique » se passe largement dans des décors de gratte-ciel et d’automobiles en ville, Hergé avait retenu l’image « Western » de son héros pour la couverture.
Avant le record de 2008 pour cette couverture, le précédent record pour une oeuvre de BD était celui remporté pour un dessin de Enki Bilal « Bleu Sang », adjugé 177.000 euros en mars 2007.
Parmi l’étonnante collection de près de 80 albums, dans la catégorie tirage de tête, « Tintin au pays des Soviets » a atteint 51.800 euros et un album numéroté de « Tintin au Congo » a fait 65.700 euros. Tous deux sont signés « Tintin et Milou », respectivement Hergé et Germaine Kieckens, sa première femme.
A noter encore parmi les curiosités ayant atteint des sommes records lors de ces enchères exceptionnelles, trois albums dédicacés par Hergé et les astronautes Buzz Aldrin, Neil Armstrong et Michael Collins qui ont réellement foulé le sol du satellite de la Terre : « On a marché sur la lune » signé et daté de juin 1968 a atteint les 42.500 euros (frais compris) alors qu’il avait été estimé entre 8.000 et 10.000 euros (hors frais).
Deux autres albums, « Objectif lune » édition de 1954 et « On a marché sur la lune », réalisé en 1969, également signés et dédicacés par l’auteur et les astronautes ont été adjugés 22.700 et 26.400 euros respectivement.
(AFP)

vendredi 1 juin 2012

VOILÀ UNE IDÉE POUR NOTRE PROCHAIN ÉCHANGE AVEC LA BELGIQUE


Bruxelles se visite sur vélo électrique

vendredi 01 juin 2012, 17:16

Il était une fois Bruxelles, sur un vélo électrique, et comme aucun autre circuit ne vous la dévoilera. Suivez le guide, Virginie, et son nouveau concept baptisé «Once upon a time in Brussels». Une première en Belgique.

Bruxelles se visite sur vélo électrique
«Je suis partie du constat que les visites guidées proposées à Bruxelles sont soit thématiques, soit extrêmement touristiques, mais rien entre les deux...», raconte Virginie Muller, jeune historienne à l'origine du projet. Ses visites, elle les envisage couvrant les 19 communes, avec des spécificités, mais, surtout, rien qui soit figé !
«Elles se feront en fonction des personnes, des intérêts, des demandes... Pour découvrir l'histoire et la richesse de la capitale, cela peut passer par des édifices, des rues, des maisons, des places, des parcs, des bâtiments publics... Pour l'instant je me concentre davantage sur le sud et l'est de Bruxelles, que je connais mieux. Mais l'objectif est de faire des recherches, découvrir et faire découvrir d'autres choses à Bruxelles. Je veux continuer mon boulot d'historienne.» Et c'est là qu'intervient l'intérêt du vélo électrique.«Un concept de visite]s guidées déjà présent dans d'autres capitales européennes mais pas à Bruxelles. C'est une nouveauté en Belgique. Le vélo électrique permet de visiter le « grand » Bruxelles, d'accéder aux endroits éloignés les uns des autres, tout en utilisant un moyen de locomotion écologique, facile et agréable. Et sans se fatiguer, ce qui rend les visites accessibles à tous. »
Seul bémol éventuel au charme de cette offrant innovante, le prix : entre 39 et 45 euros, selon que l'on accède aux tarifs préférentiels. Gratuité pour les enfants embarqués sur un siège de vélo. Le prix comprend 4 heures de visite et le prêt du vélo électrique, du casque et du gilet fluorescent.
Visites (en français ou en anglais) : tous les jours , le matin de 9h à 13h ou l'après-midi de14h à 18h.

lundi 28 mai 2012

C'EST LA CRISE, PARDI!


Les Belges vont partir moins loin et moins cher

MELANIE GEELKENS
vendredi 25 mai 2012, 10:56

Pour la première fois depuis six ans, le budget « voyages » des Belges est en diminution de 8%

Les Belges vont partir moins loin et moins cher
: DR
Enlevez-lui ses vêtements, reprenez-lui ses jeux et ses gadgets technologiques, empêchez-le de s'adonner à ses loisirs, mais s'il vous plaît, ne touchez pas à ses vacances ! Les Belges tiennent à leur quinzaine au soleil comme à la prunelle de leurs yeux. Selon une enquête réalisée par Europ Assistance, ils préféreraient rogner sur ces trois autres postes avant d'égratigner leurs budgets « escapades. »

Le palmarès des destinations

Selon Europ Assistance, l'Hexagone récolte 34 % des intentions de départ, devant la Belgique (11 %), l'Italie, la Turquie (8 %) et l'Espagne (7 %). Chez les tour-opérateurs, par contre, le top 5 varie : d'abord l'Espagne, puis la France, la Turquie, la Grèce et l'Italie. « C'est normal : les T-O ont une vision partielle du marché belge. Tout le monde ne passe pas par eux », estime Élise Mertens, marketing manager de l'assureur. Côté destinations lointaines, les voyagistes constatent du changement : les États-Unis ont raflé la 1re place jusque-là détenue par la République dominicaine. Si la Thaïlande, Cuba et le Mexique chutent, l'Indonésie, la Chine et l'île Maurice enregistrent de belles performances (+ 92,5 %, + 38 % et + 26,7 %).
Pour l'été 2012, 59 % d'entre eux s'apprêtent à prendre la route. Une légère baisse par rapport à l'année dernière (– 2 %), qui se fait surtout ressentir du côté francophone du pays (– 4 %). Car c'est la crise, pardi ! Les consommateurs ont le moral dans les chaussettes. Et cela se ressent sur leur manière, désormais, de prendre la poudre d'escampette.
Le budget en prend un coup. Cela n'était plus arrivé depuis 6 ans : juillettistes et aoûtiens devraient dépenser moins, selon le sondage d'Europ Assistance. Leur budget moyen pour cet été est de 2.407 euros, soit une diminution de 8 % par rapport à 2011 (– 198 euros), même s'il reste tout de même l'un des plus élevés (le deuxième, après l'Allemagne) d'Europe. Une nouvelle fois, c'est en Wallonie que le budget est le plus raboté (– 17 %).
L'horizon rapetisse. Partir plus loin, c'est partir plus cher. Les circonstances économiques ont amplifié le goût des destinations proches. Le 2e pays le plus fréquenté par les Belges (derrière la France) est devenu… la Belgique ! « Cette tendance est notable, confirme Pierre Fivet, directeur du voyagiste Vacansoleil. Par exemple, les séjours en camping ont augmenté de 7 %. Des pays comme les Pays-Bas fonctionnent bien. »
Les tour-opérateurs souffrent. Surtout en hiver, période durant laquelle l'ABTO (l'association des voyagistes belges) a enregistré une baisse de 6,7 % des réservations d'octobre à mars dernier, aussi bien pour les formules voiture, que courts et longs courriers et citytrips… Entre 2006 et 2010, le nombre de séjours hivernaux a chuté d'un million d'unités ! Pour l'été, les pronostics ne sont guère meilleurs. À l'heure actuelle, les réservations sont en baisse de 5,4 % par rapport à la saison précédente. « Il est difficile de faire des prévisions, mais nous devons constater que le marché est timide, reconnaît Claude Pérignon, président de l'ABTO. Le consommateur doute, et nous le ressentons. »
Internet prend de l'ampleur. De plus en plus de personnes (28,5 % contre 23 % en 2009) réservent sur le web en passant directement par un hôtel ou une compagnie aérienne, et se rendent de moins en moins en agences (21 % contre 33 % en 2009.)
Des réservations de plus en plus précoces... et tardives. Oui, oui, vous lisez bien. Tout dépend du type de voyage privilégié. Celui qui l'organisera lui-même s'y prendra toujours plus tôt, « simplement car l'offre, de particulier à particulier, est inférieure à la demande. Il ne faut donc pas traîner », souligne Élise Mertens, marketing manager chez Europ Assistance. Les tour-opérateurs constatent par contre la tendance inverse. Les « last minutes » n'ont jamais autant eu la cote. Conséquence de l'espoir de bénéficier d'une réduction toujours plus intéressante…
Le segment du luxe se porte comme un charme. Mieux : « Il connaît une très forte croissance », dixit Marc Van Zeveren, directeur d'Exclusive Destinations. Palaces, croisières et destinations « huppées » ne connaissent pas la crise…